La mafia dans le monde

          | Le racket

Définition du racket

Le racket , c'est ce que le code pénal appelle de l'extorsion , ou du vol avec violence .

L'extorsion peut se définir comme le fait d'obtenir de sa victime par violence , par menace de violences ou sous la contrainte , de l'argent ou un bien .         

 Par ailleurs , nous pouvons rappeler que les personnes coupables d'extorsion encourent une peine de prison de sept ans , ainsi qu'une amende de 100 000 euros , ce qui pourrait peut être en décourager certains .

Pour expliquer la méthode uitilisée pour racketter , nous pouvons dire que le racketteur exige de sa victime de l'argent , des objets de valeurs ( bijoux , portables , etc ... ) ou même des vêtements en lui faisant peur .  Il peut de surcroît l'obliger à commettre certains actes en utilisant la force physique , la menace ou le chantage .  Et heuresement que c'est un délit puni par la loi .                                                                                                                                                  

En outre , nous pouvons préciser que le mot " racket " n'apparaît à Chicago que vers les années 1920 , et c'est la raison pour laquelle nous ne trouvons points ce mot dans les vieux dictionnaires .   Cependant , terroriser quelqu'un pour obtenir quelque chose de lui est vieux comme le monde .

Pour parler de l'origine du mot " racket " , il faut se référer à la langue anglaise : en effet , le premier sens du mot " racket " est vacarme , tintamarre .  Le deuxième sens est escroquerie , et c'est dans ce sens qu'on emploie le mot " racket " en France .  Ainsi , ce mot a été emprunté à  l'anglais .

 

Le racket en France

Le racket n'est pas puni de la même façon suivant les pays .   

  En France , d'après l'Article 312-1 du Code Pénal ( le code pénal est la codification du droit pénal français ) : " L'extorsion est le fait d'obtenir par violenc , menace de violences ou contraintes , soit une signature , un engagement ou une renonciation , soit la révélation d'un secret , ou soit la remise de fonds , de valeurs ou d'un bien quelconque .  L'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amendes . "

 

   

 

 

 En Italie

En Sicile, le racket s’appelle pizzo. C’est le système par lequel la mafia taxe les commerçants et contrôle le territoire.

Dans certaines villes comme Palerme et Catane , huits commerçants sur dix payent l'impôt mafieux .

PLUS DE 90 MILLIARDS d'euros de « bénéfices » par an, l'équivalent de 7 % du PIB, 160 000 commerçants rançonnés, dont 132 000 dans le sud du pays, une présence capillaire dans toute la péninsule : « Mafia SA » est une entreprise prospère, la première d'Italie par le chiffre d'affaires, selon la Confesercenti.
Les chiffres fournis par cette association nationale du commerce, dans un rapport au nom éloquent, « SOS entreprise », sont terrifiants. Ils donnent raison au jeune écrivain Roberto Saviano qui a dénoncé l'emprise du crime dans un récit à peine imaginaire, Gomorra, et dont la tête est, pour cela, mise à prix.
Par rapport à d'autres enquêtes réalisées sur le sujet, celle de la Confesercenti a le mérite de présenter un inventaire des ramifications mafieuses dans le commerce, secteur particulièrement sensible. À lui seul, le racket rapporte dix milliards d'euros par an à la mafia et à ses soeurs jumelles en criminalité, la Camorra napolitaine, la féroce Ndrangheta calabraise et la « Sainte Couronne unie » des Pouilles. Un négoce sur cinq de la péninsule en est victime. À Palerme et Catane, huit commerçants sur dix paient le « pizzo », l'impôt mafieux.
À Naples, ils sont cinq sur dix sur le front de mer à acquitter cette dîme, mais la presque totalité dans l'arrière-pays. Une boutique élégante du centre de Palerme est taxée de sept cents à mille euros par mois, un supermarché de banlieue de trois à cinq mille euros.
Gare aux récalcitrants : le rapport dénonce 1 300 sabotages par jour - soit cinquante à l'heure - contre des commerçants ou des industriels, de « simples » avertissements précédant des peines plus lourdes pouvant aller jusqu'à l'assassinat. Usure, vols, fraudes, contrebande et contrefaçon, abus immobiliers, « taxe » de 2 à 3 % sur les marchés publics, jusqu'aux paris truqués, dans les faits, aucun domaine d'activité n'échappe à la « Pieuvre ».

 Ce que le racket a rapporté à la mafia italienne en 2001

    Le racket des petites et moyennes entreprises italiennes a rapporté 60 milliards d’euros en 2001 à la mafia, selon un rapport publié par une association représentant des PME de commerce italiennes (la Confesercenti). Selon l’étude, le phénomène a pris de l’ampleur. Le nombre de commerçants victimes est estimé à 160 000. Géographiquement le racket est surtout présent dans les grandes villes du sud de l’Italie.     

 

   Palerme invente le magasin garanti anti-mafia      

 Des commerçants siciliens refusant de payer le traditionnel impôt exigé par Cosa Nostra ont décidé de se regrouper pour vendre leurs produits en commun : 

 L'initiative marque une évolution significative des comportements et des mentalités dans le sud de l'Italie et en Sicile : un premier magasin regroupant des produits de commerçants qui refusent de payer le racket à Cosa Nostra, la mafia sicilienne, ouvrira ses portes samedi dans le coeur de Palerme.

Addiopizzo (l'association des entrepreneurs siciliens qui refusent publiquement de payer le "pizzo", l'impôt mafieux), se définit comme un "mouvement ouvert (...) composé de femmes et d'hommes (...) de commerçants et de consommateurs qui se reconnaissent dans la phrase : 'Un peuple entier qui paye le racket est un peuple sans dignité' ". Cette phrase était apparue en juin 2004 sur des autocollants placés dans les rues du centre de Palerme et a marqué le lancement de ce mouvement qui compte aujourd'hui 241 entrepreneurs et commerçant qui se sont publiquement opposés au pizzo.

           

                                                                                                                 


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